La mondialisation, la nouvelle économie et les notaires
Ce terme " nouvelle économie " est un terme trop imparfait. Ce que nous allons évoquer n'est pas vraiment nouveau. Les premiers écrits des économistes et des sociologues annonçant le passage des sociétés dites " du muscle" à des sociétés dites de " l'information " datent de plus d'une vingtaine d'années. L'économie du numérique a commencé à se montrer à visage découvert, à être développée aux États-Unis voici environ sept ans. Nous avons affaire avec un ensemble de techniques qui vont faire très rapidement naître et durer une société, aussi différente que celle que nous connaissons aujourd'hui, elle-même l'étant autant que celle de la fin de la société du siècle dernier. Comment se fait-il que l'on trouve l'électricité à la fin du XIXè siècle ? Pourquoi découvre-t-on à la fin de notre siècle, la communication binaire qui permet la circulation mondiale de l'information ? Hasard sans doute.
De quelles technologies ou, plus exactement, de quelles techniques s'agit-il ?
II s'agit de nouveaux outils et processus de production, que nous limitons indûment aujourd'hui à Internet parce que nous ne sommes sensibles qu'à ce qui est médiatisé et donc, relativement simple. Ces dispositifs permettent une circulation mondiale presque sans coût et instantanée de toutes les informations de toute nature. Pour la première fois, voici câblée l'ensemble de l'espèce en supposant résolue, elle le sera assez rapidement, la diversité due à la difficulté des langues. J'ai déjà entendu, d'ailleurs, ici même, quelques termes anglais, anglo-américains, plutôt simples qui parsèment désormais le vocabulaire de tous ceux qui s'expriment dans le monde, l'anglais étant devenu cet espèce d'espéranto commun à l'espèce humaine et lui permettant de communiquer très