La peine de mort
«Ariel Castro, 52 ans, a été inculpé de viols et de quatre enlèvements: celui d'Amanda Berry et de sa fille Jocelyn, née en captivité, puis de Gina DeJesus et de Michelle Knight, toutes quatre libérées mardi grâce à un voisin, ont annoncé les autorités de Cleveland lors d'une conférence de presse conjointe». Après avoir été arrêté, il échappe à la peine de mort grâce à un accord judiciaire, et ce dans un état des États-Unis où la peine de mort est la plus appliquée. Il est condamné à une peine de prison à perpétuité pour enlèvement, viole et séquestration. Un mois après son inculpation, on le retrouve pendu dans sa cellule. Le cas d’Ariel Castro est une situation répétitive. Partout au monde nous voyons des situations semblables; séquestration, viol, pédophilie et meurtre. Ces personnes malintentionnées récidivent la plupart du temps. Moult états des États-Unis optent pour la peine de mort dans certaines situations extrêmes. Face à cette réalité, devrait-on légaliser la peine de mort au Canada dans le but de sauver la vie des autres innocents? Peut-il être moralement acceptable de sacrifier la vie d’un criminel pour sauver la vie des autres? Pour résoudre cette problématique, mentionnons dans un premier temps la philosophie déontologique d’Emmanuel Kant, dans un deuxième temps la philosophie de l’utilitarisme de l’acte selon Jeremy Bentham et concluons en comparant chacune d’elles avec l’éthique des vertus de David Hume et en prenant position.
Tout d’abord, prêtons attention à la signification de « peine de mort » connue aussi sous le nom de peine capitale. Nous voulons dire par là le fait de sacrifier un prisonnier en lui ôtant la vie. Cela implique le fait de soustraire légalement l’existence d’un prisonnier dans le but d’éviter qu’il récidive et qu’il sacrifie d’autres victimes. Nous entendons par « sacrifice » le fait que la vie des victimes est soit détruite dans un contexte physique ou psychologique. Concernant le mot « sacrifice »