I] Un peu d’histoire

A/ La poésie des 16ème et 17ème siècles * Au 16ème siècle, c’est la Pléiade, constituée de 7 poètes (Ronsard, Du Bellay, Dorat) qui domine. * La Pléiade propose une poésie savante par imitation des anciens qui exploite et réactive les richesses de la langue. * La forme privilégiée est celle du sonnet (= signifie petite chanson). Il nait en Italie au 13ème siècle.
Il est utilisé par Pétrarque à partir du 15ème siècle et est introduit par Marot au 16ème siècle et mis en œuvre par les poètes de la Pléiade.
Très codifié, il constitue une forme fixe de référence. Il subira des variations au cours des siècles.
La forme du sonnet est constituée de 2 quatrains et de 2 tercés. Les 2 premiers s’opposent aux 2 derniers. Le dernier vers doit marquer une conclusion ou une chute (Boileau « un sonnet sans défaut vaut à lui seul un long poème »). * Pour la Pléiade, la poésie est faite pour l’oreille. C’est pourquoi le vers est définit comme « une bien amoureuse musique tombante en un bon et parfait accord ». * Le célèbre ouvrage qui définit l’art poétique est Défense et illustration de la langue française de Du Bellay. * La poésie du 17ème : le classicisme et le baroque * Le baroque, il développe la richesse des images et de l’imaginaire, les compositions complexes, les métaphores pittoresques et expressives.
Le baroque peut se définir comme une esthétique de l’illusion qui révèle un univers complexe.
C’est aussi une esthétique de l’outrance.
Quelques noms à retenir : De Viau, Saint-Amant, Tristan l'Hermite
Les thèmes : amour de la solitude, peur de la mort, trouble des sentiments, mal de vivre. * Le classicisme, il s’intéresse d’abord à la clarté du vocabulaire et à la rigueur de l’écriture poétique.
Les principes classiques de langage poétique sont énoncés par Boileau dans son Art poétique. Il consacre un rôle majeur à Malherbe dans le chant 1 de son Art poétique : «Enfin Malherbe vint, et, le premier en