La poupée Barbie : un produit mondialisé ?
L'usine de Foshan est un exemple de le division internationale du travail utilisée par la firme. Si la conception et le marketing restent américains, le fabrication se fait dans des pays à faible coût de main-d'oeuvre, le plus souvent féminine. D'autre part, la conquête des marchés mondiaux oblige la firme à adapter ses produits aux goût des consommateurs locaux. Les petites filles doivent pouvoir s'identifier à la poupée.
Mais Barbie illustre les limites de la mondialisation.Le jouet s'impose surtout dans le monde occidental : Mattel réalise 52 % de ses ventes à l'étranger en Europe alors su'elle atteint à peine 7 % en Afrique, où la faiblesse du pouvoir d'achat ( PMA )conduit la firme à privilégier les marchés porteurs ( pays émergents ). Certains restent cependant difficiles à conquérir en raison de résistances culturelles que la mondialisation n'abolit pas. Ainsi, Barbie est interdite de vente en Arabie Saoudite et en Iran, et c'est Fulla, une poupée conforme aux préceptes islamistes, qui s'impose dans le monde musulman. Mattel a aussi essuyé un échec sur le marché chinois et a dû fermer son magasin de Shanghai en 2011.
Malgré quelques résistances de nature économique ou culturelle, la poupée Barbie est devenue un produit mondialisé grâce à l'adaptation constante de la FTN