Suite à la Révolution Française et la chute de la monarchie symbolisée par l’exécution de Louis XVI en 1793, un système provisoire se met en place. Le 26 août 1789, l’Assemblée Nationale, constituée de membres du tiers-état, du clergé et de la noblesse vote la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Elle définit les droits et les devoirs des citoyens Français selon les principes de Liberté et d’Egalité comme le montre l’article premier : « Les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits : les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune ». Ainsi, le second élément majeur apporté par cette Assemblée est l’abolition des privilèges et des droits féodaux, premier acte de cette assemblée révolutionnaire puisque cette abolition date du 4 août 1789. En 1792, la Monarchie constitutionnelle est abolie et la République est proclamée. Elle se divise en deux phases : la première est la Convention Nationale composée des Girondins, des Montagnards et des députés de la Plaine. C’est une démocratie car les élections se font au suffrage universel masculin mais ces votes sont non-secrets et les partis influents peuvent s’approprier le pouvoir en faisant pression sur les électeurs. Les premiers à être élus sont les Girondins. Ils adoptent le drapeau tricolore comme le drapeau national et adoptent une politique républicaine mais, les pays européens étant royalistes, ils déclarent la guerre à la France qui subit ainsi plusieurs défaites militaires. Ainsi, en 1793, les Montagnards profitent de ces nombreux échecs et prennent le pouvoir. Ils craignent le retour de la monarchie et mettent alors en place la Politique de la Terreur. Visant à éliminer les « ennemis de la République ». Malgré cette politique, les Thermidoriens s’emparent du pouvoir en 1794 et agissent à l’encontre des idées Montagnardes. Ce changement à la tête du pays est annonciateur de la suite et constitue la première étape de la fin de la République. De 1795 à 1799, la