D`Annie Jourdan : Flammarion, 2004 -l’ouvrage est écrit autour une question essentielle que l’auteur s’est demandé : L’universalisme de la Révolution Française démontre-t-il l’acte de naissance de l’Europe moderne ou est-il plutôt un mythe, autoproclamé par les révolutionnaires eux-mêmes ? -La question implique l’influence énorme des idées révolutionnaires sur la vie quotidienne, la culture, la politique qui mène à des mutations et bouleversements sur toutes les formes d’expression. -la France tout entière entre en politique et les Français développent une sociabilité politique par organiser des réunions politique, une véritable irruption de la politique dans l’espace public. -cette évolution marque le début de « l’apprentissage de la citoyenneté » et le bouleversement des rapports sociaux -la première partie de l’ouvrage se termine par un chapitre consacré à « la Révolution française et l’Europe ». -elle souligne que la Révolution française est la première à légiférer pour l’universalité des hommes. Mais est-ce que cet acquis justifie *le* mythe de l’exception française et la vocation messianique impartie à la Grande Nation ? -mais avant de porter un jugement l’auteur donne une définition du mot révolution -le chapitre « Petite histoire comparée des révolutions. » est révélateur pour analyser les causes d’une telle révolution -elle montre des affinités entre les mouvements révolutionnaires qui sont entraînés par le même esprit révolutionnaire dans plusieurs pays occidentaux qui est basé sur la réalisation des références républicain*e*s. -par exemple, l’usage de la violence est traité très différemment dans chaque pays. -mais on doit constater que tous les révolutions comparées ambitionnent un bouleversement socioculturel qui amène l’émancipation de l’individu, l’émergence de la nation et d’après François Furet : « l’universalité démocratique ». -dès 1780, les déclarations américaines sont une source d’inspiration pour nombre