La réception des films de Nicholas Ray
Nicholas Ray est un réalisateur, scénariste et acteur américain ayant été actif dans le monde du cinéma entre 1949 et 1980. Son œuvre fut partie intégrante de l’évolution du cinéma américain, notamment par l’instauration du personnage de l’antihéros et par l’utilisation fréquente d’une figure féminine comme personnage fort. Inspiré par la tragédie, il captive ses spectateurs non pas par un réel suspense, mais par l’anticipation d’une fin prévisible dès le début du film opposée au désir de voir les personnages s’en sortir. Il fut une grande inspiration pour plusieurs autres réalisateurs connus, incluant Quentin Tarantino, Jean-Luc Godard et François Truffaut. Bien que deux des grands noms précédemment nommées soient des réalisateurs de nationalité Française, il semble les œuvres de Ray furent moins bien reçues à leur sortie en France qu’elles ne le furent au États-Unis. Le présent travail se basera sur des articles Français publiés entre 1949 et 1969 afin d’en tirer des renseignements sur le point de vue du réalisateur et le point de vue des critiques sur les œuvres de Ray récemment parues à cette époque. En effet, nous commencerons par observer la vision de Nicholas Ray et de quelque uns de ses congénères sur ses œuvres, pour ensuite l’opposer à plusieurs critiques Françaises parues dans des revues comme les Cahiers du Cinéma et Positifs. Comme Nicholas Ray a été le réalisateur de beaucoup de films, nous utiliseront en exemple seulement trois de ses œuvres principales, soit Johnny Guitare (Johnny Guitar), La fureur de vivre (Rebel without a cause) et Le traquenard (Party Girl). Nous terminerons le travail par une synthèse des éléments observés dans les articles de périodiques pour en tirer une conclusion pertinente à propos de la vision générale française des œuvres de Ray.
Le point de vue de Ray
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