La solitude de pierre
Itinéraire improvisé qui le conduit progressivement de la demeure parentale vers la mer, c'est-à-dire du bruit au silence, de la lumière à l'obscurité, et de la compagnie familiale à la solitude.
Utilisation fréquente de verbes de mouvement qui montrent le déplacement. Les adverbes, quant à eux, montrent le ralentissent et l'absence de dynamisme.
=> Il déambule passivement.
On note un accord entre le paysage et son état d'âme : il est perdu dans ses pensées comme dans sa promenade.
Il utilise des termes empruntés au domaine médical afin de décrire son malaise.
Gradation et accumulation de verbes qui notent le malaise croissant.
L'état de souffrance est également noté par une assonance en " c " et une allitération en " tr ".
Pierre, en tant que médecin, découvre qu'il a un problème physiologique dont il est incapable de donner la nature exacte.
On s'attendait à une promenade d'un soir et on découvre qu'il s'agit d'un malaise profond qui tend à l'obsession, ce qui va le pousser à une auto-analyse.
II - L'auto-analyse
Visible par 3 interrogations successives au discours direct.
Gradation dans la recherche mentale du personnage : on part d'une première question ambiguë jusqu'au mot précis d' " héritage " d'où découle son malaise.
Ces questions restent sans réponse, ce qui est accentué par des contradictions (il ne supporte pas la solitude mais ne veut voir personne).
Termes du lexique psychologique (" irrita,dégoût ") se rapprochant du spleen baudelairien.
Pierre a conscience de ces contradictions et cherche dans ses pensées la solution à son malaise.
Il a étudié les sciences ; il dit qu'un fait peut produire sur un être instinctif des sensations douloureuses (cf. présent de permanence (généralité) qui souligne sa réflexion).
Sa méthode de réflexion le met en position de juger les autres.
Tout se passe comme s'il savait ce que le lecteur suppose : Maréchal est le père réel de Jean.
Sa méthode