La structure idéale selon mintzberg
Henry Mintzberg est né le 2 septembre 1939 à Montréal, ingénieur, il obtient un doctorat (Ph.D.) à la Sloan School Management du MIT[1] aux Etats-Unis. Il a enseigné, entre autre, dans plusieurs universités françaises.
Pour Mintzberg, l'organisation n'est pas vue comme composée de services (individus, fonctions, etc.) ayant des liens hiérarchiques ou fonctionnels mais comme un assemblage échangeant différents flux.
Il distingue six parties dans les organisations : • le centre opérationnel : les opérateurs qui effectuent la production des biens et services ; • le sommet stratégique : direction et état major qui définissent la stratégie, les grandes orientations de l'entreprise ; • la ligne hiérarchique : courroie de transmission entre le centre opérationnel et le sommet stratégique (managers assurant la supervision de leurs subordonnés et qui transmettent les directives) ; • le groupe de support logistique : services qui assurent des fonctions qui ne concourent pas directement à la production (par exemple logistique) • la technostructure : «analystes» qui planifient, organisent, contrôlent mais sans autorité formelle • une idéologie : croyances, valeurs, traditions, comportements : culture, partagés par les membres de l'organisation. Mintzberg résume sa conception de la structure des organisations dans le schéma suivant qui constitue un peu son « image de marque » : [pic] Il complète cette analyse par une prise en compte de l’environnement immédiat de l’organisation comme il le montre dans le schéma ci-après :
[pic]
La structure des organisations dépend de la réalisation d'un certain nombre de conditions (les facteurs de contingence), il propose cinq structures types qui correspondent à des facteurs de contingence donnés
• La structure simple : structure de P.M.E., peu formalisée, dépendante d'un « homme orchestre », le patron, sans technostructure ni fonctions