Le bonheur
1) l'homme se définit par sa sociabilité. Il est naturellement sociable (un "animal politique"). En effet seul il possède la faculté de parler du bien et du mal, du juste et de l'injuste. Or, ce sont des valeurs appelant la discussion, le débat alors il a besoin de la cité, du vivre-ensemble, pour s'épanouir, car ce vivre-ensemble est ce grâce à quoi il va pouvoir réaliser son humanité (discuter du bien et du mal, etc.)
Deux conclusions s'imposent donc : le bonheur n'est pas quelque chose de personnel, de propre à chacun.
L'état de satisfaction complète, dans lequel rien ne nous manque, n'est pas un accomplissement de l'individu mais de notre humanité.
2) Le bonheur est un état de satisfaction ou de contentement extrême qui peut se fonder sur différents éléments. Le plaisir tout d’abord, même s’il existe des états de plaisir où l’on est pas heureux, voire même où l’on reste malheureux. Il serait donc peut-être réducteur de réduire l’idée de bonheur à une simple accumulation de plaisirs qui restent plus ou moins éphémères. Le bonheur suppose surtout un sentiment plus profond et plus durable d’être en accord avec soi, avec le monde, d’avoir réussi ce que nous souhaitons faire. Disons d’une manière générale que le bonheur vise un idéal de satisfaction.
1. Autrefois, l’homme vivait pour « survivre ». En d’autre terme, dans un monde difficile avec une qualité de vie plus basse, il était d’abord nécessaire de survivre avant de connaître le bonheur. Grâce aux évolutions sociales, économiques Une société ou l’homme s’est assuré un certain confort et s’est émancipé de la nature, la quête du bonheur devient forcement son but. " ils sont dotés par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur". un texte politique par lequel les Treize Colonies britanniques d'Amérique du Nord ont fait sécession du Royaume-Uni, le 4 juillet 1776.
Pour commencer J. Locke fait une première observation :