Le buffet de Rimbaud
I. Un éloge
1. Un objet rassurant.
« Si bon » V.2 : le mot ‘’si ‘’ donne de l’intensité au mot ‘’bon’’.
Il tutoie l’objet : connaissance.
« Le » article définit différent de « un » article non-définit : il est donc identifié
« Ouvert » V.3 / « ouvrent » V.14 : accueillant.
2. Un objet attirant.
« Engagements » V.4
« Si bon » V.2
« Parfums » V.4 et 10
« Des linges odorants » V.6
« Flots de vins vieux » : Hyperbole
3. Pleins de richesses.
2ème quatrain + 1er tercet : Abondance d’objets : anaphore du ‘’de’’ (début de vers)
Enjambement : V.6-V.7 et V.9-V.10
Des objets qui renvoient à des souvenirs : objets du passé
II. Une aversion / une inquiétude
1. Un objet du passé.
Saturé du champ lexical de la vieillesse :
« vielle vieillerie » : pléonasme.
2. La mort.
« Ombre / sombre » : rimes
« Portes noires »
Les objets qui sont dans le buffet sont aussi des objets qui réfèrent à la mort.
« Flétries / vieilleries »
3. Un objet énigmatique.
Objet peu ou pas visible : « ombre » V.3 et « fouillis » V.5
L’énumération dans le 2ème quatrain est indéfini, cela ne renvoie pas à une personne particulière.
On pense à des secrets de famille inavouables.
Conclusion :
On peut donc en conclure que Rimbaud nous propose ici un éloge de ce buffet en nous montrant son côté rassurant, attirant et son abondance de richesse mais aussi une certaine aversion, inquiétude par ses références au passé, à la mort mais aussi par les secrets qu’il renferme.