Le chêne et le roseau (correction)
La Fontaine
Anouilh
Le Chêne et le Roseau
Vers 1 : aucun cadre spatio-temporel, pas de présence animal un chêne et un roseau. La majuscule en fait des personnages conceptuels. Nous notons la présence d’octosyllabe pour accélérer l’entrée en matière.
Nous notons la présence d’octosyllabes pour accélérer l’entrée en matière
Vers 2-3 : prise de parole au style direct du chêne. Nous plongeons dans le récit apologétique puisque nous évoluons dans un merveilleux ou les végétaux parlent.
Vers 4-5-6 : octosyllabes pour décrire de le roseau hétérométrie pour montrer le mépris que le chêne a pour le roseau « faire rider » / « vous oblige » ces 2 verbes marquent la passivité et la vulnérabilité du roseau. Vers 7-8 : afin de parler de lui avec emphase le chêne s’exprime en alexandrin binaire accentuant ainsi le caractère épique de la scène et la personnification (« mon front »)
Vers 9 : « brave » à mettre en opposition avec « vous oblige » au vers 6
Vers 11 :12…17 : le chêne poursuit son sermon utilisation régulière de « je » montrant sa prétention alternance avec le « vous » le chêne se permet de porter un jugement de valeur sur la nature, il se croit a l’égale des Dieux la nature va donc se retourner contre lui.
Vers 18/19/20 : 2 alexandrins binaires lent marquant le calme et le sentiment respectueux du roseau envers le chêne qui pourtant la pas épargné. Une fois de plus on parle de « vent » nous remarquons les faits d’annonce, la tempête s’approche a travers les propos des 2 protagonistes la Fontaine prépare déjà la fin du récit. Vers 21 : nous remarquons la souplesse du roseau et un effet d’accélération.
Vers 22-23 : 2 octosyllabes pour accélérer le rythme la tempête se lève 2 rejets « contre » et « résister » insistent sur la pugnacité du chêne
Vers 24-27 : sans transition à l’hémistiche du vers 24 on reprend le récit au présent de narration, la tempête est désignée par une périphrase (vers 26-27)