Le g20 dans les relations internationales
I Résumés de textes :
Texte n°1 : Les Organisations internationales, C Zorgbibe, Paris, PUF, « Que Sais-je ? », 1997, p.3 à 20.
Cet extrait, qui correspond à l’introduction du livre aux théories des organisations internationales, se divise en deux parties. Dans la première qui est purement introductive, l’auteur nous explique ce qu’on entend par organisation internationale, quels en sont les caractères. Il y en a trois : tout d’abord la volonté politique de coopération, ensuite une structure qui assure la continuité dans le fonctionnement le l’organisation, et enfin des mécanismes de prise de décision qui permettent l’expression d’une volonté propre à l’organisation. On se demande ensuite quels types d’organisations inclurent sous la bannière internationale et cela dépend du point de vue où l’on se place : si c’est du point de vue du droit, alors on ne traitera que des organisations gouvernementales (ONU, Union Européenne…) car seuls les Etats sont reconnus comme personnalité morale dans l’ordre juridique internationale. Mais si l’on se place du point de vue d’un analyste politique, il faudra tenir compte également des organisations non gouvernementales (OMS, Greenpeace…) pour ainsi mettre en avant le fait que les organisations internationales ont la particularité d’être non territoriales (on peut peut-être en fixer des frontières mais ce ne sont pas celles d’Etats) et éloignées du système étatique. Voilà pour ce qui est de la définition d’une organisation internationale. On étudie ensuite l’évolution historique de ces organisations. Les premières expériences remontent au XIXème siècle (Commission européenne du Danube en 1856, Union postale universelle en 1874…) et sont caractérisées par le fait qu’elles couvrent exclusivement des domaines techniques ou administratifs mais de façon limitée et qu’elles disposent d’une administration modeste. Il faut attendre la fin de la Première guerre mondiale et