Le horla, dissertation
Intro : Le récit fantastique a pour but de faire hésiter le lecteur entre le réalisme et le surnaturel.
Maupassant : 1850, 1893, a écrit le Horla en 1887.
Le narrateur est parti pour le mont Saint Michel.
Il sent la présence d’un être invisible, et c’est ce jour où il obtient une manifestation concrète de ce doute.
Comment l’incompréhension et le doute sont-ils traduits dans ce texte ?
I) Discours logique
1) Paragraphes reliés logiquement
6 paragraphes : intro : marqueur de temps : « la nuit dernière »
Description du sommeil
Constatation
Conclusion
Connecteurs logiques : « ensuite », « de nouveau »
2) Cadre réaliste
Marqueur de temps précis : « au bout de 2 heures »
Endroit réaliste, actions réaliste, objet simple, appartenant au quotidien
Détails, habitudes : « Comme […] chaque soir »
3) Démonstration argumentée
Il nous assure qu’il n’est pas fou : l.25 : « saint d’esprit »
Il se pose néanmoins des questions : il se met à se douter de lui-même : l.18, 19 « Moi ? Moi sans doute ? Ce ne pouvait être que moi ? », il n’’est pas encore prêt à admettre qu’un être/monstre invisible pouvait être la cause de tout cela.
II) Discours heurté, chaotique
1) Formes
Phrases très longues, d’autres très coutres
Exclamation, interrogations : « ah ! »
Nous pouvons voir qu’il est paniqué : l.8,9,10, son discours est coupé car il est effrayé d’affronter la réalité.
2) Un pêle mêle (sans structure)/ discourt chaotique
Nous pouvons voir que ce récit n’est pas structuré, car le narrateur ne comprend pas ce qu’il se passe : « je n’y comprends rien »
Il se pose des questions, puis essaie d’y répondre très vaguement : il alterne des phrases interrogatives, exclamatives et affirmatives : il est paniqué et ne sait plus comment réfléchir
3) Un discours qui tourne en rond
Nous pouvons constater que le narrateur se pose des questions. Il essaie de se persuader qu’il est somnambule, il essaie d’éviter toute autre