Communication animale et langage humain, Benveniste.

Résumé du texte :
Karl Von Frisch a étudié le langage des abeilles. Il a observé que celles-ci se servaient d’un message particulier pour se renseigner sur les endroits où se trouve la nourriture. En effet, elles utilisent deux sortes de danse (celle en cercle et celle en huit), indiquant la distance et la direction du butin. C’est la première fois que l’on peut parler de langage animal et cela nous amène à le comparer au langage humain.
Bien que les abeilles détiennent les rudiments du langage (interpréter et reformuler les choses en symbolisant, conserver en mémoire, communiquer avec une communauté), on distingue de nombreuses dissemblances en référence à notre langage.
Cette communication n’est pas orale et a de nombreuses limites : celle de l’obscurité, de l’échange, de la création de messages à l’infini. Elles ont un unique message qui ne changera jamais.
Ces insectes disposent d’un code de signaux plutôt qu’un véritable langage, mais ces révélations nous permettent de pousser plus loin nos connaissances sur le langage humain et ses spécificités.

Résumé des paragraphes :

1 Suite aux observations faites sur les animaux, il est certain que ces derniers n’ont pas la faculté de langage.

2 Cependant, il a été remarqué chez les abeilles une forme minutieuse de communication révélant les emplacements exacts de nourriture.

3 Karl Von Frisch étudia les attitudes de l’abeille butineuse. Il découvrit alors deux sortes de danses qu’elle utilise pour informer ses congénères de l’endroit en question, afin qu’elles s’y rendent sans se tromper : la danse en cercle et celle en huit, selon la nature du butin.

4 Puis après de nombreuses expériences, Karl Von Frisch rectifia ses dires : la danse en cercle renseigne sur la distance du butin par rapport à la ruche, et la danse en huit dévoile la direction à suivre.

5 C’est la première fois que nous pouvons parler d’un langage animal.

6 Ces insectes