Le méchant c'est toujours l'autre
Introduction :
L’autre se caractérise de manière évidente comme l’individu différent de nous, l’étranger. La méchanceté, elle, est définit par un penchant qu’à l’homme à faire le mal, c’est-à dire à s’opposer, plus ou moins fortement, à ce qui lui est contradictoire. Ces deux notions semblent alors très liées : en effet, la méchanceté est dépendante de la société, sans l’autre, comment pourrais-je ressentir le mal ?
Ainsi on remarque que l’homme à tendance à accuser constamment autrui des malheurs qui lui arrivent ou des drames qui surviennent autour de lui.
C’est ce qu’affirme Stéphane Audeguy dans le magasine littéraire en Aout 2009 : « Le méchant c’est toujours l’autre ».
En appuyant notre réflexion sur la tragédie de Shakespeare, Macbeth, sur « La profession de foi du vicaire savoyard » de Rousseau et sur le roman de Giono, Les Ames fortes, nous étudierons la relation qu’entretien chaque individu avec l’autre. De ce point vu sociale, nous étudierons alors le sens que peuvent prendre nos actes et si au fond, a toujours vouloir accuser les autres, ce n’est pas notre étroitesse d’esprit qui nous aveugle sur nous même.
I. La méchanceté est un sentiment qui nous apparaît au contact de l’autre en tant qu’individu.
Certains philosophes se sont principalement intéressé à cette dimension sociale, comme disait Hobbes, « Le bien et le mal, de même que le juste et l’injuste, n’existent que pour un individu vivant en société ». C’est un sentiment dépendant de la société. Dans profession de foi de Rousseau, Thérèse ne prend du plaisir qu’à agir par le mal et en manipulant les autres, on voit bien qu’elle est totalement dépendante de la société. Firmin semble être une distraction pour elle et elle son amusement n’a aucune limites. En effet, c’est à partir du moment où il y a confrontation entre les hommes que des sentiments comme la jalousie, la vengeance naissent, idée également énoncée par le philosophe allemand Marx au