Les évolutions des institutions de la Vème République : recul ou approfondissement de la souveraineté du peuple ? a. recul de la souveraineté du peuple -baisse du nombre de référendums : après la présidence de De Gaulle, la pratique du referendum devient exceptionnelle. En effet, les français ont été sollicités depuis seulement 5 fois par référendum, pour des questions relatives à la construction européenne, le statut de la Nouvelle-Calédonie et le passage du septennat au quinquennat. Pour ce dernier l'abstention atteint presque 70%, c'est là une autre forme de recul de la souveraineté de peuple, la montée de l'abstention. -abstentionnisme : « Voter est un droit, c’est aussi un devoir civique ». Tels sont les mots inscrits sur la carte électorale française, que tout citoyen devrait avoir en sa possession. Or, aujourd’hui, on assiste à un phénomène croissant de non-participation électorale : le phénomène dit d’abstentionnisme électoral. Ce phénomène touche toutes les élections et tend à s'accentuer de manière inquiétante, hormis pour les élections présidentielles (la moyenne se situant autour de 20%). L'abstention témoigne avant tout d'un désintérêt du peuple français pour la politique, les abstentionnistes ne se sentent pas concernés par les élections, parce qu'ils ne sont pas intégrés à la société, parce que le discours des différents partis ne trouvent pas écho en eux, parce qu'ils ne font pas confiance aux hommes politiques etc. Quelle qu'en soit la raison, l'abstention se traduit par une baisse de la souveraineté d'une partie du peuple, et pose la question de la représentation du peuple par leurs élus.
-fossé croissant entre représentants politiques et citoyens : Le peuple se trouve parfois en décalage avec ses représentants, sur la réforme des retraites par exemple : si selon les sondages la majorité des français y était défavorable, le texte de loi a bien été adopté par le Parlement. Autre exemple avec le referendum de 2005