Le roumain
« Mass media » est en effet une notion liée aux innovations de l’ère industrielle (cinéma, affiche, radio, télévision, presse). Le terme se réfère aux moyens de communication destinés aux masses. Ils permettent de toucher immédiatement des audiences nombreuses et physiquement dispersées. D’autre part les mass-media supposent consommation rapide et renouvellement perpétuel.Or, cette idée de « masses » n’est pas une notion des plus claires. Certains entendent par là « beaucoup de gens » (ce qui n’est guère scientifique) ; d’autres des publics « massifiés », transformés en éléments indistincts, ce qui revient à présumer de leur influence et poser que la société moderne, contrairement à celles qui la précèdent serait « l’ère des masses ». Les moyens de communication de masse (stations de radio, presse écrite, chaînes de télévision, Internet) se regroupent de plus en plus au sein d’architectures énormes pour constituer des groupes médiatiques à vocation mondiale. Des entreprises géantes ont désormais de nouvelles possibilités d’expansion en raison des bouleversements technologiques. La « révolution numérique » a brisé les frontières qui séparaient auparavant les trois formes traditionnelles de la communication : son, écrit, image. Elle a permis l’apparition et l’essor d’Internet, qui représente un quatrième mode de communiquer, une nouvelle façon de s’exprimer, de s’informer, de se distraire.
Depuis, les entreprises médiatiques sont tentées de se constituer en « groupes » pour rassembler en leur sein tous les médias classiques (presse, radio, télévision), mais également toutes les activités de ce que nous pourrions appeler les secteurs de la culture de masse, de la communication et de l’information.En d’autres termes, les groupes médiatiques possèdent désormais deux caractéristiques nouvelles : premièrement, ils s’occupent de tout ce qui relève de l’écrit, de tout ce qui relève de l’image, de tout ce qui relève du son,