Le traité de Lisbonne
Les apports les plus importants :
- la structure en trois piliers (communautaire, PESC, coopération policière et judiciaire en matière pénale) disparaît
- le cadre institutionnel est rénové : le Conseil européen devient une institution à part entière avec un Président est élu pour 30 mois renouvelable une fois, le Parlement voit ses pouvoirs renforcés, nouvelle règle de la double majorité…
- l’UE est dotée de la personnalité juridique (art. 47 TUE), ce qui lui permet de conclure des traités ou d’adhérer à des conventions ; la possibilité d’engager des coopérations renforcées est étendue à l’ensemble de l’action européenne, à condition qu’y participent au moins 9 des États membres.
- les citoyens obtiennent de nouveaux droits (droit d’initiative citoyenne, démocratie participative) de même que les Parlements nationaux.
- Création de Haut représentant pour de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité
- La Charte des droits fondamentaux n’est plus intégrée dans les traités mais l’article 6 du TUE lui reconnaît la même valeur juridique que celle des traités. La « concurrence libre et non faussée » ne figure plus dans la liste des objectifs de l’Union.
- Un protocole sur le marché intérieur et la concurrence rappelle toutefois que « le marché intérieur (…) comprend un système garantissant que la concurrence n’est pas faussée. » La concurrence est ramenée ainsi au rang d’outil, elle n’est pas une fin en soi.