Le travail
Notre société glorifie le travail, « il faut travailler plus pour gagner plus », c’est ce slogan politique qui paraît-il incarne désormais nos ambitions professionnelles. ‘L’économicus’ doit travailler par nécessité pour survivre, se nourrir, se vêtir, pourvoir aux besoins de sa famille, gagner plus et consommer plus.
Mais la situation de l’homme au travail s’avère bien plus complexe que l’on avait imaginé. Souvent, loin d’être une source de satisfaction, on constate surtout des situations de détresse au travail avec de graves répercussions sur la santé psychique.
Face à l’apparition de ces risques psycho-sociaux, la psycho dynamique du travail dont l’objet est l’étude des relations entre le plaisir et la souffrance et l’organisation du travail, nous invite à une nouvelle approche de la nature du travail pour mieux prendre en compte la prévention et le traitement de cette souffrance.
Le texte analyse les aspects psychologiques du travail, puis il décrit les relations sociales de travail et traite enfin la question des enjeux de santé relatifs au travail.
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Selon l’auteur, le travail doit être une relation de plaisir, une activité par laquelle une personne se réalise, s’insère dans le monde et crée de la valeur, ce qui lui donne, en retour, le sentiment de réalisation.
C’est ce qui explique que nous désirons travailler au-delà de ce qui est nécessaire pour assurer notre survie.
L’homme a besoin de reconnaissance, de jugements favorables sur son utilité sociale et économique, sur le travail réalisé. Grâce à sa légitimité, le travail permet à l’homme de faire la preuve de son existence et d’être reconnu et considéré.
Alors comment explique-t-on que le travail comporte une dimension de souffrance jusqu’au point qu’il peut conduire à une usure physique et mentale voire même au suicide ? Le texte nous indique que le travail est énigmatique, c’est-à-dire qu’il n’est