Les animaux malades de la peste
Etude de la fable
La formation de cette fable
1°préambule dramatise situation (vers 1 à 14).
2° discours du Lion et les réactions (v. 15 à 48). Le discours de l'Âne et les réactions s vers 49 à 62.
Le titre =situation, au lieu de personnages : Les Animaux malades de la Peste. La structure pas la plus fréquente suggère une situation de difficulté initiale, et très grave Le titre apparaît comme « dramatique », car la peste était, vu sa morbidité et sa contagiosité, la pire des calamités.
Le Préambule
Le préambule (vers 1 à 14) comporte deux parties : une présentation du mal qui affecte les animaux (v.1 à 6), et une évocation des conséquences de ce mal (v. 7 à 14).
Mal=malin=diable plus rep du mot mal
Le "mal" et sa dramatisation
Terreur/Furreur cqcs et allit en r tonnerre =foudre divine
Le vers 3 justifie ce "mal" aveugle et destructeur : que le Ciel / Inventa pour punir les crimes de la terre. La terre par métonymie désigne ceux qui vivent sur cette planète. Le Ciel représente le monde divin, qui élabore les règles et sanctionne les manquements : les créatures vivant sur la terre ont un libre-arbitre qui leur permet le choix entre le bien et le mal, mais leurs mauvais choix sont sanctionnés, surtout s'il est question de crimes, fautes pénales les plus graves dans toute législation.
La périphrase des trois premiers vers trouve son éclaircissement au début du vers 4 : La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom). La parenthèse du fabuliste éclaircit la périphrase (et la désigne).
Cet éclaircissement autorise une seconde périphrase : Capable d'enrichir en un jour l'Achéron (vers 5), c'est-à-dire de tuer massivement. l'Achéron est l'un des deux fleuves qui bordent Les Enfers (le royaume des morts) dans l'antiquité grecque. Et par métonymie, il désigne la mort. Le terme enrichir, concernant la mort massive=antithèse, car pertes.
Cette deuxième périphrase dédramatise la première par sa complexité,