Les dix ans du 11 septembre
À la veille de la commémoration nationale des attentats du 11 septembre, survenus il y a dix ans, New York se prépare au pire et multiplie les contrôles de sécurité.
Les policiers, vêtus de gilets pare-balles et équipés de mitraillettes ont été déployés par milliers dans la ville. Aucun congé ne leur a d'ailleurs été accordé pour la fin de semaine, leur quart de travail a même été prolongé, afin de prévenir toute attaque.
Des experts en explosifs, des plongeurs et des francs-tireurs ont également été réquisitionnés pour l'occasion.
Les ponts ont été placés sous surveillance et des tourelles mobiles équipées de caméras ont été installées dans les rues, afin de garder un œil sur le secteur entourant Ground Zero.
Au lendemain des attentats contre le World Trade Center, les gouvernements ont dépensé sans compter pour assurer la sécurité de la population. Des caméras de surveillance sont apparues partout. «Les gens avaient besoin de se sentir en sécurité et, pour les gouvernements, il était rentable politiquement d'investir des sous à cette fin», explique Jean-François Rousseau.La plupart des grandes villes américaines sont sur le qui-vive alors que le pays commémore aujourd'hui le 10e anniversaire du 11-Septembre. Les autorités américaines craignent un nouvel attentat lors de cette journée et la tension est particulièrement élevée à New York et à Washington. Le mot : sécurité maximum.
Avec des check-point à toutes les entrées de Manhattan, la police de New York s’est positionnée à tous les ponts, tous les tunnels de la ville. La circulation est réduite sur une seule ou deux voies et tous les camions, tous les monospaces sont systématiquement arrêtés sur les bas-côtés. Les policiers vérifient la cargaison ainsi qu’éventuellement les papiers du conducteur.
Des mesures de sécurités qui ne soulèvent aucune protestation de la part des automobilistes. Les taxis et les simples voitures de tourisme passent normalement ces check-point sans avoir à