Les grands courants philosophiques
LES GRANDS COURANTS DE PENSEE PHILOSOPHIQUE
1 -LE PLATONISME
On appelle ainsi la philosophie de Platon et celle de ses disciples, c’est-à-dire la philosophie qui considère que le vrai monde, le monde réel, est celui des Idées absolues, par opposition au monde sensible, qui est celui de l’ignorance et de l’illusion.
Aujourd’hui les seuls à pouvoir être vraiment platoniciens sont des mathématiciens (pas tous). Beaucoup de mathématiciens, en effet, pensent que les objets mathématiques ne sont ni des abstractions tirées de la réalité empirique, i des artifices inventés par l’esprit humain, mais des êtres véritables qui ont une existence indépendante, séparée.. Dans l’optique du platonisme mathématique, ce qu’un mathématicien trouve, il le découvre, il ne l’invente pas…
2 -LES SOPHISTES
C’est Platon, l’ennemi des sophistes qui leur a donné la détestable réputation qui leur est restée 2500 ans plus tard. Pour nous, un sophiste est un cynique qui se sert de son habileté à parler afin de faire passer pour vrai ce qui est faux et de persuader les naïfs qui l’écoutent.. A L’opposé du vrai philosophe, le sophiste ne croit pas à ce qu’il dit, car il est capable de plaider le contre aussi bien que le pour, n’hésitant pas utiliser raisonnements (justement appelés sophismes ».. Les sophistes se servent du langage comme d’un instrument au service du pouvoir de persuader sans se soucier de la vérité.
Dans ses dialogues, Platon oppose à Socrate, le vrai philosophe, son porte parole, les sophistes, les faux philosophes qui ne cherchent qu’à avoir de l’influence sur les jeunes gens et acquérir le maximum d’argent.
Platon est un ennemi résolu du relativisme, or les sophistes sont relativistes…Par ailleurs, l’opposition de Platon n’était pas seulement philosophique elle avait aussi des motivations politiques.. Les sophistes étaient des démocrates. Platon, ardent partisan du régime aristocratique, un démocrate ne peut être