Les nourritures affectives
Boris Cyrulnik ed. Odile Jacob
Traité de psychologie par un neurologue (étude et traitement des maladies du systèmes nerveux), psychiatre (étude et traitement des maladies mentales), psychanalyste (étude des processus psychiques profonds, de l’inconscient), éthologue (étude des comportements animaux).
Il s’agit d’observer nos comportements humains en les comparant avec celui des animaux.
Où est le problème ?
L’objet étudié est l’affectivité. Par la découverte de l’animal, Cyrulnik spécifie l’humain, par comparaison.
Ce livre étudie l’affectivité comme une force biologique, une communication matérielle, comme un liant sensoriel qui unit tous les êtres vivants et structure leur co-existence.
Intro
Les six idées, développées dans ce livre, qui brodent une existence humaine (p.15 à 17): 1. Pour faire un enfant, il faut une rencontre, et nous ne nous trompons pas d’espèces grâce aux signaux chimiques, physiques, sonores et visuels. 2. L’enfant va organiser sa pensée à partir de ses perceptions, celles-ci vont alimenter les représentations sensorielles. 3. Dès la naissance, le monde est mis en scène par les parents et ces gestes et champs sensoriels vont façonner biologiquement l’enfant. 4. La violence dans le monde animal émerge lors de l’effondrement des règles liées à un accident biologique ou écologique qui déritualise le groupe ; chez les humains, la transgression des règles (les lois de la nature, les règles des générations antérieures)est une violence créatrice qui permet l’évolution humaine et son passage de la nature à la culture. 5. Biologie et culture s’opposent et se mêlent (exemple d’inceste, rencontre entre une biologie altérée et une culture malade à en brouiller le sentiment parental, aucun des deux ne se sent plus parent ni enfant, on sort de la structure de parenté, on est dans une structure affective dégradée à cause de tout ce qui abîme l’affectivité) 6. Au dernier acte, les vieux composent