Les opérations sur le marché
Les marchés financiers représentent une source de financement de l’économie nationale des investissements et des agents économiques qui ont un besoin de financement. Sur ces marchés, on constate la présence de trois opérations importantes permettant la création monétaire, la réalisation de profits et/ou de pertes.
1- La spéculation
Opération financière motivait par une espérance de gains pour un niveau de risque raisonnable.
Les transactions effectuées par les investisseurs dépendent des anticipations des acteurs qui pourraient être haussières ou baissière. Dans cette contradiction un équilibre s’établit sur les marchés et permet un échange entre les intervenants.
Le risque est mesuré par la dispersion de la valeur prise par l’actif par rapport à la moyenne : écart type. En finance : la volatilité.
On peut classer les investisseurs en trois catégories :
• Averse aux risques : préférence pour les actifs sans risques (livret d’épargne, monétaire…)
• Un investisseur neutre aux risques : indifférent à l’égard de la volatilité et peut prendre des positions risquées ou non.
• Investisseur qui tolère le risque : préfère les investissements très risqués et il pense que le gain serait très important.
La spéculation est une opération anticipative qui dépend des prévisions des investisseurs et de la stratégie mise en place par l’analyste financier. L’allocation des fonds est fondée sur les prévisions des investisseurs qui utilisent l’analyse technique ou chartiste pour prévoir la tendance future des marchés et effectuer des investissements rentables. Cette technique n’est pas mathématiquement fondée mais est efficace car utilisée par la majorité des gestionnaires de fonds.
2- L’arbitrage
C’est une opération financière excluant tout flux négatif (pertes) et impliquant éventuellement un flux positif avec une probabilité historique non nulle.
Il existe deux types d’arbitrage : dans le temps et dans l’espace.
• Dans