Les personnages importants de la piéce lorenzaccio
La maison de Médicis est une famille patricienne de Florence dont la puissance émerge à l'époque de la Renaissance italienne
I) Le Duc Alexandre A) Le Duc au pouvoir
Enfant illégitime descendant de la branche principale des Médicis, il est régulièrement qualifié de "bâtard": on le dit en effet fils du pape Clément VII, lui aussi un Médicis. Clément VII, allié à l'empereur Charles Quint, encourage le mariage d'Alexandre avec une fille illégitime de l'empereur en 1536 afin de renforcer les alliances. Dans la pièce, il a environ 27 ans au moment de l'intrigue.
Désigné par le Pape et issu lui-même de la dynastie Médicis, Alexandre se voit confier les commandes de la ville de Florence afin d’empêcher toute tentative d’insurrection des pro-républicains désireux de retrouver ce régime moins arbitraire, qu’ils avaient tenté de mettre en place. Mais le Duc devient vite un tyran et impose la parole de l'église catholique et du Pape sur les habitants.
Le Duc est donc présenté, dans toute sa tyrannie et sa soif de pouvoir, comme un homme également trop imbu de lui-même et usant de sa supériorité, qui pourtant l’aveugle et l’affaiblit, dissimulant la vérité à ses regards et le livrant tout droit au piège tendu par Lorenzo.
B) Sa relation face aux autres
S’il accepte avec reconnaissance le rôle d’entremetteur que joue Lorenzo auprès de lui, il n’en demeure pas moins ingrat et méprisant. Il est persuadé que Lorenzo ne sera jamais pour lui plus qu’un suivant, une personne de plus à sa cour, et nie en bloc auprès de ses proches l’influence que celui-ci détient sur son esprit. Il le voit comme un lâche, le surnomme Lorenzetta, et l’imagine davantage comme habile à manier les mots que l’épée. Devant le cardinal Cibo et sire Maurice, il redouble d’adjectifs dépréciatifs à l’encontre de son cousin, le qualifiant de « fieffé poltron », de «femmelette » et autres épithètes peu engageants. La confiance qu’il lui