les précieuses ridicules
Découvrant que les deux jeunes gens sont mécontents de leur visite, Gorgibus, afin d'en comprendre la raison, fait appeler Magdelon et Cathos, qui sont occupées à se mettre « de la pommade pour les lèvres ». (scènes 2 et 3)
Alors que Gorgibus leur demande des explications sur leur comportement envers La Grange et Du Croisy, qu'il leur destinait pour maris, Magdelon et Cathos lui affirment qu'il est hors de question pour elles de se marier à des gens « incongrus en galanterie », et qu'elles veulent vivre une aventure galante et romanesque ressemblant aux romans de Mlle de Scudéry. Ne comprenant rien à leur discours, Gorgibus s'entête : il veut les marier le plus vite possible, ou sinon elles seront envoyées au couvent. (scène 4)
Une fois Gorgibus parti, Magdelon et Cathos s'entêtent dans leur rêverie en s'imaginant qu'elles ne sont pas réellement sa fille et sa nièce, et qu'« une naissance plus illustre » leur sera un jour révélée. Marotte, leur servante, annonce alors l'arrivée du « marquis de Mascarille », que les deux précieuses s'empressent de recevoir. (scènes 5 et 6)
Arrivée de Mascarille en chaise à porteurs. Refusant de payer les porteurs sous prétexte qu'on ne demande pas de l'argent à une personne de sa qualité, il accepte cependant très vite quand l'un d'entre eux le menace d'un bâton. Il attend Magdelon et Cathos qui se recoiffent. (scènes 7 et 8)
Mascarille rencontre Magdelon et Cathos et leur fait des compliments. Il leur promet de les présenter à « une académie