Les scrutins mixtes
Ce n’est qu’après la révolution de 1848 sous la IIe République, que le suffrage universel s’est imposé en France. Mais à ses débuts, seuls les hommes de plus de 21 ans pouvaient exercer ce droit. La loi du 29 juillet 1913 « ayant pour objet d’assurer le secret et la sincérité du vote, ainsi que la sincérité des opérations électorales » instaure l’usage de l’enveloppe électorale opaque comme le précise la loi ainsi que le passage obligatoire dans l’isoloir. Elle annule les bulletins sur lesquels les votants se font connaitre. Il y a plusieurs techniques pour voter. Depuis 1871, la France a connu dix changements importants de modes de scrutin législatif, tandis que le Royaume-Uni utilise le même depuis le XVIIIe siècle. Le scrutin c’est l’ensemble des opérations de vote et des modes de calcul destinés à départager les candidats aux élections. Le mode de scrutin permet le passage du décompte des voix à la désignation des élus. Le système électoral recouvre lui l’ensemble des déterminants de l’élection et des conséquences de modes de scrutin. Le fonctionnement de l’élection est le mode de désignation des gouvernants et constitue par conséquent la base des démocraties représentatives. Tandis que, après un long combat pour instaurer le principe de l’élection au suffrage universel qui fait aujourd’hui l’unanimité dans les démocraties, le choix du mode de scrutin quant à lui nourrit de nombreux débats. Il est le résultat d’un mélange entre l’histoire politique nationale, les besoins de représentativités, et l’opinion des partis. Il existe trois modes de scrutin : le mode de scrutin majoritaire, proportionnel et mixte. Le scrutin majoritaire est le plus ancien. Il est apprécié car il instaure une stabilité politique. Le scrutin proportionnel quant à lui fait en sorte que les élus reflètent le plus équitablement possible la diversité des opinions des électeurs. Il est de nature très