Le roman épistolaire Les Liaisons dangereuses retrace les manoeuvres de la marquise de Merteuil et du Vicomte de Valmont, deux libertins qui se font part de leurs hauts faits respectifs, dans un jeu complexe de défi et de séduction.
Jouant la vertu, le vicomte a réussi à se faire aimer de l'austère et dévote Mme de
Tourvel, dont l'époux, président au Parlement de Paris est retenu en province pour un procès. Jalouse de Mme de Tourvel et de l'amour qu'elle inspire à Valmont, la marquise de Merteuil a hâte que le coup de grâce soit donné à sa rivale. Elle propose au vicomte un modèle de lettre de rupture ironique (...)

141ème lettre :
- Valmont à réussi ses défis amoureux de même que la marquise
- la marquise a compris que Valmont est amoureux de la Présidente et elle pique son orgueil en lui intimant de rompre lâchement avec elle

Les procédés rhétoriques et leur interprétation :

Procédés Interprétations
« un homme de ma connaissance » Désigne Valmont
« une femme qui lui faisait peu d’honneur » Désigne Mme de Tourvel
« une femme que j’aime éperdument » + « une amie » Désigne la Marquise de Merteuil
CL de l’erreur « empêtrer » « ferait tort » « sottises » « en rougit » « mal » + métaphore péjorative « cet état d’ivresse » + remarques désobligeantes « peu d’honneur » & « n’avait pas le courage de » Elle nie au Vicomte tout héroïsme dans sa conduite avec la Présidente. Elle le fait apparaître comme un homme faible, ayant perdu toute sa superbe et tout son pouvoir, un homme soumis et lâche, objet de moqueries de la part de tous.
Menaces « qui fût tentée un moment de le livrer au Public » Elle tient à lui rappeler qu’elle peut, d’un instant à l’autre, le livrer à la vindicte publique et le ridiculiser encore plus qu’il ne le fait lui-même. Le chantage n’effraie donc aucunement cette femme.
Métaphore « ou peut-être quelque autre motif » + injonction dure « exige » Elle sait mêler les sentiments et jouer de ceux de son interlocuteur en maniant une fausse