Liberté, egalité, fraternité
Liberté, Egalité, Fraternité. C’est suite à une discussion sur la liberté, la manière dont nous la vivons et l’assumons que m’est venue l’envie de plancher sur ce thème.
Parler de la liberté, comme seul concept, me paraissait plus vaste que d’y adjoindre l’égalité et la fraternité.
Après un bref historique su la naissance de la devise, j’expliciterai comment les FM que nous sommes faisons vivre cette devise dans notre organisation et nos travaux, selon moi. Je m’appliquerai à analyser l’intensité des trois flammes de ce chandelier, bien de l’Humanité, dans la vie profane.
La devise Liberté, Egalité, Fraternité est issue de la révolution française et apparaît dans le débat public avant la proclamation de la Première République, dès 1790.
Ces trois mots étaient beaucoup usités au XVIII siècle dans les sociétés de pensée parmi tant d’autres comme Amitié, Charité, Sincérité, Union.
Les maçons parlaient beaucoup surtout d’Egalité, un peu moins de Fraternité et montraient plus de tiédeur à la Liberté, et une franche indifférence à l’arrangement : Liberté – Egalité - Fraternité. Salut – Force – Union avait plus la côte à l’époque.
Certains historiens pensent que la devise a pris naissance en trois mouvements correspondant à une époque distincte du processus révolutionnaire. Elle commencé avec la Liberté, concept très populaire dès les premiers jours de la révolution, puis est venu le temps de l’Egalité. Il faudra attendre un peu plus longtemps pour voir émerger la Fraternité qui trouve ses origines dans la maçonnerie
Le premier à avoir formulé cette devise semble être Robespierre dans ces premiers discours en 1790.
Jean-Nicolas Pache (maire de la commune de Paris) fait peindre sur les murs, en juin 1793, la formule ; La République une et indivisible – Liberté – Egalité – Fraternité.
La devise va connaître