Lingerie homme
Perspectives du marché à l’horizon 2007 - Stratégies de développement
Edition : Juin 2006
Madame, Monsieur, Quelle évolution du marché des sousvêtements ?
Dans un contexte de faibles gains de pouvoir d’achat, les ménages sont à l’affût de bonnes affaires. Soldes, promotions, lots, ventes privées sur Internet… les Français plébiscitent les dessous à petits prix. Une tendance qui profite aux chaînes spécialisées et à la grande distribution qui, après une période de vaches maigres, a réussi à gagner quelques points de part de marché. Pour séduire la clientèle, les hypers ont mis en avant leur offre sous MDD, le sans marque et les lots, pour des prix moyens de vente allant jusqu’à -7%. Une politique notamment rendue possible grâce à la hausse des importations en provenance des pays à bas coûts, principalement la Chine. Dans ce contexte, l’écart se creuse un peu plus entre le bas de gamme où la pression sur les prix est la plus forte et le haut de gamme qui redouble d’originalité et de valorisation pour se différencier. Alors que les quotas d’exportation textile de la Chine ont « partiellement » disparu en 2005 renforçant un peu plus le degré concurrentiel au sein du secteur, de nombreux producteurs français de lingerie ont cédé aux sirènes de la délocalisation. Lejaby s’est ainsi lancé à la conquête de l’Asie avec le démarrage en Chine du Sud de la production de ses gammes destinées à être vendues en Europe. Autre mouvement structurel de taille, bon nombre d’entreprises, plus ou moins en difficultés, sont passées dans le giron de groupes ou de fonds d’investissement en 2005-2006. La société Aubade a été rachetée par le suisse Calida, Petit Véhicule (marque-enseigne Princesse Tam Tam) par le groupe japonais Fast Retailing, Barbara par Natexis Private Equity et le pôle européen de lingerie de Sara Lee par Sun Capital Partners. Des rachats synonymes d’une nouvelle dynamique de croissance pour certains : Aubade a ouvert, en