Matière première de l’entreprise : l’intelligence des cadres

Le succès d’une entreprise relève davantage aujourd’hui des ses capacités intellectuelles et organisationnelles que de ses actifs matériels. Gérer la matière grise pour la transformer en produite et services utiles, voilà ce que l’on attend désormais des cadres. En effet, dans les secteurs de l’informatique, et de toute activité socio-économiques, on privilégie les activités intellectuelles génératrices de valeur comme la recherche et le développement, la conception des process et des produits, la logistique, le marketing.

L’intelligence se compose par ordre d’importance croissant de quatre niveaux :

1. la connaissance cognitive (ou le « quoi faire ») : c’est la maîtrise d’une discipline donnée, que l’on obtient à l’issue de sa formation et qui est sanctionnée par des diplômes. Elle est essentielle, mais en général loin d’être suffisante pour garantir le succès.

2. Le savoir-faire (ou le « comment faire ») : ce sont les connaissances acquises par un professionnel lui permettant de traduire ses connaissances théoriques en une pratique efficace. Cette capacité à appliquer les règles d’une discipline aux problèmes complexes de la réalité constitue le niveau de qualification créateur de valeur ajoutée le plus répandu.

3. La compréhension des systèmes (le « pourquoi faire ») : Il permet d’aller au-delà de la simple exécution des tâches pour résoudre des problèmes plus vastes et plus complexes et de créer ainsi une valeur ajoutée plus importante. Les personnes dotées de cette intelligence peuvent anticiper des interactions fines entre les événements ainsi que leurs conséquences.

4. La créativité automotivée (ou le « mieux faire ») : elle requiert de la volonté, de la motivation et de la souplesse. Sans elle, les dirigeants risquent de prendre l’avantage concurrentiel qu’ils ont acquis grâce à leurs connaissances.

Où trouve-t-on cette matière grise ? D’abord, dans le