melancholia
INTRODUCTION
Ce poème intitulé Melancholia, rédigé en juillet 1838 à Paris, est extrait de Les Contemplations publié en 1856 et plus précisément du troisième livre : « Les luttes et les rêves ».Son auteur, Victor Hugo, né à Besançon en 1802 et mort en 1885, était un célèbre écrivain français et chef de fil du romantisme. Mélancholia se situe dans le volume « Autrefois » .Au niveau du troisième livre, il dénonce la misère sociale, l’injustice et prend partie pour les pauvres. Dans se poème, il dénonce la misère sociale à travers la description physique et morale d’une femme puis d’une fille. Ainsi, nos centres d’intérêt tourneront autour de la pauvreté et du désespoir.
CI1 : LA PAUVRETE
La pauvreté est ici mise en relief par plusieurs adjectifs qualificatifs « maigre, blême », un rythme ternaire puis binaire. Nous voyons également que la femme ici décrite souffre beaucoup. Elle ne possède plus rien et doit nourrir ses enfants. Hugo fait ainsi le parallèle entre son mari qui dépense de l’argent dans des divertissements et elle qui lutte encore « L’homme est au cabaret pendant qu’elle travaille ». Ensuite, Hugo interpelle directement « les penseurs » à savoir les sociologues, philosophes, les anthropologues, en gros, des personnes qui se soucient de la société : « O penseurs… éclat de rire » sur l’injustice sociale ici décrite. Dans ce groupe de gens amassé, on voit qu’il y en a même qui se moquent de cette femme et ne se soucient pas de sa situation. Les allitérations en « r » et en « t » mettent l’accent sur la pauvreté . Toujours dans le but de dénoncer la pauvreté, Hugo met en parallèle cette femme à une fille persévérante malgré sa déchéance sociale. Son logis comparé à un « gite » témoigne de sa déchéance au niveau social. La métonymie « une aiguille » pour désigner son métier de couturière lui permet d’avoir le strict minium pour vivre : « Un peu de pain … toile ». Lorsque le soir arrive, elle rêve de son futur car ayant de quoi vivre