PREAMBULE

Les entreprises et les organisations sont en permanence confrontées à l’amélioration de leurs performances dans un environnement qu’elles souhaitent sécuriser. Cette amélioration est de plus en plus recherchée à travers une décentralisation de la prise de décisions pour assurer leurs pertinences et leurs mises en œuvre rapide d’où la nécessité pour les entreprises d’avoir la maîtrise de son processus de gestion dans un environnement en perpétuel changement.

Une organisation est structurée autour d’un ensemble de processus interdépendants. A chaque processus est lié un certain nombre de risques qui peuvent être inhérents ou liés à l’insuffisance des contrôles mises en place par le management pour y faire face. Les dispositifs du contrôle ayant pour but de prévenir et/ou de corriger à temps opportun ces risques s’appellent le contrôle interne. Ainsi on peut définir le contrôle interne comme un processus mis en place par la direction hiérarchique, le personnel d’une organisation destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs.

Vue l’importance des opérations à traiter dans l’entreprise en général, des achats et des règlements de fournisseurs en particulier, les risques que certaines informations soient erronées ou fausses sont plus probants au regard de procédures mises en place par la structure. D’où la nécessité pour la direction de mettre en place un service d’audit interne qui a pour mission de veiller aux respects des procédures mises en place lors de l'acquisition de biens et le règlement de fournisseurs à l'échéance afin d’avoir des informations fiables et donner une image fidèle de l’entreprise.

La fonction d’audit interne donne à cet égard l’assurance raisonnable que les décisions prises, les opérations menées sont sous contrôle et qu’elles contribuent donc aux objectifs de l’entreprise. Et si telles n’étaient pas le cas, elle apporterait des recommandations pour y remédier. C’est ainsi qu'au cours