Mme bovary
Elle s’assit à son secrétaire, et écrivit une lettre qu’elle cacheta lentement, ajoutant la date du jour et l’heure. Puis elle dit d’un ton solennel: – Tu la liras demain ; d’ici là, je t’en prie, ne m’adresse pas une seule question !… Non, pas une ! – Mais… – Oh ! laisse-moi ! Et elle se coucha tout du long sur son lit. Une saveur âcre AMARGO qu’elle sentait dans sa bouche la réveilla. Elle entrevit Charles et referma les yeux. Elle s’épiait curieusement ESPIAR -> sentido metafórico (observa o efeito do arsênico, que nao conhecia), pour discerner si elle ne souffrait pas (seu medo era da dor). Mais non ! rien encore. Elle entendait le battement de la pendule, le bruit du feu, et Charles, debout près de sa couche, qui respirait. (como um bom marido, sempre solícito – talvez isso que a irritasse – estava ao lado dela) – Ah ! c’est bien peu de chose, la mort ! Pensait-elle ; je vais m’endormir, et tout sera fini !
Elle but une gorgée d’eau et se tourna vers la muraille. Cet affreux goût d’encre continuait. – J’ai soif !… oh ! j’ai bien soif ! soupira-t-elle. SEDE – FALTA DE AR – NAUSEA – VOMITO – FRIO – Qu’as-tu donc ? dit Charles, qui lui tendait un verre. – Ce n’est rien !… Ouvre la fenêtre…, j’étouffe ! Et elle fut prise d’une nausée si soudaine, qu’elle eut à peine le temps de saisir son mouchoir sous l’oreiller. – Enlève-le ! dit-elle vivement ; jette-le ! (levar embora, jogar fora o lenço sujo) Il la questionna; elle ne répondit pas. Elle se tenait (Mantinha) immobile, de peur que la moindre émotion ne («ne » expletivo – nao te peur que » a fizesse vomitar) em valor : de medo que a menor expressao a fizesse vomitar – a expressao fixa « la fît vomir. Cependant, elle sentait un froid de glace qui lui montait des pieds jusqu’au cœur. – Ah ! voilà que ça commence ! murmura-t-elle. – Que dis-tu ? Elle roulait sa tête avec un