moral et politique
religieux qui doit s'adapter aux exigences du monde moderne ou tout au moins se justifier sur ses positions peu en phase avec la modernité (l'avortement, la contraception).
L'idéal politique de démocratie contrecarre directement la hiérarchie interne de l'Eglise qui apparaît archaïque. L'égalité démocratique heurte directement cette hiérarchie rigide où toute prise de position dissonante est immédiatement condamnée. Cette structure non démocratique de l'Eglise romaine s'explique qu'elle est fondée sur une Vérité révélée qui ne peut être discutée. En somme l'évolution politique vers plu de liberté et d'égalité fait apparaître l'Eglise comme
La religion et la politique ont des aspirations et des vocations communes. Toutes les deux tentent de relier les hommes, de les rassembler autour de projets communs ou de visions du monde communes. Elles peuvent être toute les deux, dans leur champ, des antidotes à la croissance de l'individualisme. Pourtant si elles ont des objectifs communs, ces deux sphères ne relèvent pas du même pouvoir ; la religion appartient au domaine spirituel, elle régit les rapports entre les hommes et Dieu, tandis que la politique relève du pouvoir temporel, de l'organisation de la société terrestre. La séparation progressive des sphères politiques et religieuses a abouti à une nette séparation dans le monde contemporain développé. La collusion entre religion et politique est toujours très forte dans une grande partie du monde. C'est pourquoi une pacification des rapports souvent tendus entre les deux pouvoirs doit dès lors être recherchée.
I/ Une autono