Nemi
Article détaillé : Stress chez l'humain.
Un événement stressant provoque une réaction en chaîne qui débute dans le cerveau et aboutit à la production de cortisol par les glandes surrénales. Le cortisol active alors en retour deux zones du cerveau : le cortex cérébral pour qu'il réagisse au stimulus stressant (fuite, attaque, immobilisation...) et l'hippocampe, qui va apaiser la réaction. Si le stress est trop fort ou prolongé, l'hippocampe saturé de cortisol ne peut plus assurer la régulation. Le cortisol envahit le cerveau et installe une dépression. Les zones altérées sont l'hippocampe[1], l'amygdale, le cortex cingulaire antérieur et le cortex préfrontal.
Stress chez les animaux [modifier]
Comme les humains, les animaux, doivent pouvoir répondre aux agressions et aux émotions générées par leur environnement. Des changements trop fréquents ou trop importants peuvent être la cause d'un excès de stress qui leur est préjudiciable. En particulier cher les animaux d'élevage ou les animaux de compagnie qui dépendent entièrement du bon vouloir de leurs maîtres. Les causes en sont les suivantes[2]: * la nouveauté : intrus, modifications alimentaires brusques... * la frustration : perte de territoire, destruction d'habitat, séparation d'avec le groupe... * les conflits : luttes hiérarchiques, période de rut... * les traumatismes : capture, blessure, agression corporelle, etc.
Le stress génère de la peur et des incertitudes qui influent sur le comportement et la physiologie de l'animal. L'organisme sécrète des hormones pour mobiliser le cerveau et les muscles. L'oxygénation augmente[2].
Stress occasionnel : un animal apeuré va chercher à fuir, se mettre à pousser des cris ou à trembler. à un stade de peur extrême, un chat par exemple va saliver abondamment, ses pupilles vont se dilater et il peut uriner sous lui[2].
Stress de longue durée : l'animal devient d'abord anxieux. Ses fonctions