Note biographique sur corneille
Auteur d’abord baroque, il fait jouer à partir de 1630 des comédies parmi lesquelles Mélite ou les fausses lettres, la Galerie du Palais, La Place Royale, l'Illusion comique. Ces pièces évoquent des épisodes de personnages modernes de la vie contemporaine qui se déroulent dans des lieux connus, à la mode.
En 1635, le cardinal de Richelieu fait appel à lui pour rénover le théâtre français, avec d’autres auteurs dramatiques dont le célèbre Rotrou, et les charge de rédiger des pièces à partir de ses propres idées.
Il crée en 1637 le Cid, tragi-comédie inspirée d'une pièce espagnole, dans laquelle il mêle les thèmes de la relation difficile du héros avec le Pouvoir, et celui du conflit entre l’honneur et l’amour. La pièce qui mélange des éléments baroques et classiques connaît immédiatement un grand succès qui se continuera jusqu’à nos jours. Des écrivains jaloux critiqueront Corneille sur le fond (la pièce est invraisemblable) et sur la forme (elle n’est pas conforme aux règles). C’est la querelle du Cid.
Corneille se tait et prend le temps de la réflexion et écrit alors les premières grandes tragédies classiques françaises, tirées de l’histoire de l’Empire Romain, qui connaîtront un grand succès : Horace (1640), Cinna ou la Clémence d'Auguste (1641), Polyeucte, martyr (1641). Il continue la comédie avec les succès du Menteur et La Suite du Menteur. Puis il revient aux tragédies avec des pièces, moins connues aujourd’hui : Rodogune, princesse des Parthes, Héraclius, empereur d'Orient, Don Sanche d'Aragon, Nicomède. Son théâtre commence à moins plaire au public de son temps qui change, et