Oeuvres
LECTURE METHODIQUE PAR AXES :
I. L’action
II. Le personnage de Lorenzaccio I. L’action.
· Florence: une ville de décadence:
C’est le monde de la prostitution. La femme importe peu ("elle" l.1,4,6) pourvu que l'homme ait du plaisir. Peu importe le vin pourvu que l’on ait l’ivresse...
C'est également le monde de l'argent: tout s'achète et se monnaye, surtout la vertu, le silence (l.79) et la conscience.
· Les personnages:
Lorenzo et Giono sont les compagnons de débauche du duc. Lorenzo est un don Juan intelligent et pervers. Giono, quant à lui, est un don Juan de basse classe. Si l’on réunit les deux, on obtient le Duc.
Celui-ci est intéressé par la possession physique; il est pervers, vulgaire et cynique (il aime salir et bafouer les gens). Mais Lorenzo et Giono le respectent ("altesse") bien qu'ils en soient dégoûtés : ils sont à la fois fascinés et honteux de n’être que des valets. II. Le personnage de Lorenzo.
· La première tirade (l.11 à 35):
Une tirade sur la courtisanerie (® prostitution), il nous donne l'impression d'un connaisseur, il parle de la femme comme du bétail. La prostituée ne semble pas l'intéresser outre mesure, il n'a payé que la moitié (l.11), elle est issue de la "débauche à la mamelle" (l.14), c'est à dire qu'elle a fait l'objet d'un dévergondage précoce. De nombreux verbes de cette tirade sont à l'infinitif
(® comme une recette de cuisine, l.14,17).
· Le cynisme (l.25-26):
On peut bafouer les principes de la jeune prostituée (l.29-30) car elle en a peu; elle a été vendue par ses parents. Beaudelaire: « Il y a dans tout homme, à toute heure une double postulation, l’une vers Dieu, l’autre vers Satan. L’une vers Dieu ou désir de monter. L’autre vers Satan ou plaisir de descendre. ». Différence entre plaisir et désir. Ici, cela semble