Organisation et pratiques documentaires dans la recherche scientifique au Sénégal. Cas de la Représentation de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).
Développement (IRD).
Par Cheikh NDIAYE
Résumé. La société de l’information agit sur les pratiques documentaires. Les usagers, jadis passifs, deviennent des acteurs et concurrencent les documentalistes qui doivent évoluer dans leurs services. Dans la recherche scientifique, l’information - qui est au départ et à la fin de l’action – engendre des attentes, besoins et comportements particuliers. Souhaitant les satisfaire, l’Institut de Recherche pour le Développement offre à son personnel (locaux et expatriés) et à ses partenaires, un service général complété par les dispositifs locaux des différentes implantations.
Afin d’étudier l‘adéquation entre le dispositif mis en place au Sénégal et les attentes, des questionnaires ont été envoyés à l’ensemble des professionnels et usagers internes de la documentation. Les résultats montrent une satisfaction sur les conditions matérielles et une insatisfaction sur les ressources et leur gestion/communication.
Cette situation entraîne le recours à des solutions alternatives (collectives et individuelles) ponctuelles mais dont les résultats s’avèrent globalement encourageants.
Introduction
La recherche produit les informations utiles et capables de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et d’existence des populations humaines tandis que la documentation assure l’organisation et la communication de ses informations. Recherche et documentation sont ainsi des acteurs et partenaires dans la création et le renouvellement des connaissances. Les mutations apparues avec la société de l’information ont considérablement influé sur la fonction documentation avec, notamment, une évolution de l’usager1. Dans la recherche scientifique où l’information se trouve en amont et en aval du processus de production des connaissances, cette fonction est au centre des interrogations.
En se demandant