Oxygénothérapie
Technique qui consiste à faire pénétrer sous pression de l’O2 dans l’arbre trachéo bronchique d’une personne afin de maintenir ou de rétablir un taux normal d’O2 dans le sang. La part d’O2 ans l’air que nous respirons représente 20%, et 70% d’azote. Lorsqu’on parle d’oxygénothérapie on donne 100% d’oxygène.
C’est un gaz incolore, inodore, sans saveur qui est contenu dans l’air, il pénètre dans l’organisme par la ventilation et est un comburant biologique (la cellule a besoin d’oxygène).
En dehors de l’organisme cet oxygène est aussi un comburant dans la mesure où il peut provoquer la combustion d’autre corps mis en présence. En effet l’oxygène mis en présence de matière grasse ou d’une flamme va activer la combustion. Cela engendre tout un tas de précaution a prendre avec un patient qui est sous oxygénothérapie.
Conditionnement de l’oxygène : sous forme gazeuse et sous forme liquide (1L d’O2 liquide = 840 litres d’O2 gazeux).
Le mode d’administration de l’O2 : thérapeutique normobare (celle utilisé à l’hôpital), thérapeutique hyperbare (intoxication monoxyde de carbone, infection aux germes) -> caisson hyperbare.
L’oxygène est un médicament et relève d’une PM. L’IDE peut poser, surveiller et installer des patient placés sous oxygénothérapie.
L’O2 est le TTT essentiel de nombreuse affections s’accompagnant d’une hypoxie. Signes cliniques d’une hypoxie : hyperventilation, agitation, troubles du comportement, troubles de la conscience, cyanose..
L’oxygène s’administre sur PM par litre/minute (en continu et discontinu). A gros débit : de 4,5 à 10 L/mn et à faible débit de 1 à 1,5 L/mn, sans jamais dépasser 2 à 3 L/mn chez les insuffisants respiratoires.
Le matériel : La prise mural (la prise d’oxygène est souvent blanche), les bouteilles d’O2 ou bouteille « présence » (postes mobiles ou de secours), le manomètre – débitmetre, le barboteur humidificateur (pour les PM de plus de 3L, permet d’humidifier l’O2 avant son passage dans les