Paradigme scp
Après avoir été ignorés des économistes, parce qu’immatériels et donc improductifs, les services ont ensuite été analysés comme ayant un fonctionnement différent des produits.
Ce cours présente l’économie du service en insistant sur la réalité de la relation de service, ses caractéristiques et ses conséquences sur l’organisation et la gestion des activités de services. Il s’agit aussi, et plus particulièrement, de repérer et de comprendre les formes que prend la relation de service dans l’organisation de l’offre des TIC.
CHAPITRE I : LES SERVICES: définitions, caractéristiques & évolutions récentes
I. DEFINITION DES SERVICES
La notion de service recouvre des réalités bien différentes. Le secteur tertiaire défini par Fourastié était déjà un véritable fourre-tout d'activités très hétéroclites. L'évolution des services n'a fait que renforcer cette disparité. Les services recouvrent aussi bien le commerce, le transport, les banques, les services aux entreprises (conseil, marketing, gestion, etc.) mais aussi les services aux personnes, les services de proximité, les services publics, etc. Cette notion de service est très extensible, elle va du plus simple au plus complexe et se découvre tous les jours de nouvelles fonctions, notamment à travers les nouvelles technologies d'information.
a. IL EXISTE PLUSIEURS DEFINITIONS DU SERVICE :
“Un service est la transformation de la condition d’un individu ou d’un bien appartenant à un agent économique, à la demande de l’agrément du premier agent ” (Hill, 1977). Cette approche distingue le service en tant que processus et le service en tant que résultat. Elle met en scène des agents économiques impliqués dans une relation de service.
À partir de cette approche, Gadrey (1992) donne une proposition de définition qui pour l’instant est acceptée par la plupart des économistes français : “Une activité de service est une opération visant une transformation d’état d’une réalité C,