Pascal - l'homme esclave du divertissement
Pascal – L'Homme esclave du divertissement
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Ce premier paragraphe permet à Pascal d'insister sur le lien entre le divertissement et la nature profonde de l'homme (l,2 => l3) les cause essentielles d'ennui ; raison de point de départ l.1
Ennui => in odium => être dans la haine de soi même
Pascal donne des exemples (cas limites) : queue et boule de billard. On joue sur les mots « ennui » et « divertir » L3 l'homme est vain (vide), P. souligne la vanité de l'homme ( il renvoie à l'ecclésiaste « vanité des vanités, tout n'est que vanité) Il utilise principale – conséquence. On retrouve dans les œuvres de Pascal son raisonnement logique. Le divertissement a pour origine le malheur de l'homme et n'est rendu possible que par la vanité de l'homme. C'est la thèse de départ ; raisonnement déductif.
Paragraphe2, Pascal cherche à piquer la curiosité du lecteur (d'où vient...) et l'invite à collaborer. D'abord en tant qu'observateur et ensuite en tant que juge. Il fait appel à l'imagination (cet homme, c e matin, etc) tous les démonstratifs pour donner un effet présent. Cas extrême : homme qui a perdu... Mais soucis de vraisemblance : dans le « depuis peu de mois » le lecteur ne le suivrait pas si c'était un deuil du matin, Pascal prévient toutes les critiques. En + allusion aux procès et querelles dont il est accablé ; autre point de souffrance. L8 expression brève et surprenante qui succède à une accumulation de détails:manière de souligner la toute puissance du divertissement qui dissipe comme par magie la peine des homes : « ny pense plus maintenant » L'homme est « tout occupé » par la chasse. Phrase brève, ironique « il n'en faut pas davantage » Être a ce point distrait par le passage d'un sanglier => ramener l'homme au rang d'animal. Pascal laisse le lecteur s'étonner de la futilité de l'homme.
L 11 à 13 : « L'homme...chagrin et malheureux » opposition ou concession ; phrase très complexe qui joue sur l'opposition