peut on doute de tout

2486 mots 10 pages
T.L/ES/S – P. Serange / Novembre 2009.

Entraînement à la dissertation de philosophie
Sujet : Faut-il douter pour savoir ?
Je mets en note de bas de page ce que je fais, au fur et à mesure, pour que vous compreniez ce qu’il faut réaliser, en lien explicite avec les feuilles de méthodologies distribuées et examinées en classe. Cette introduction, tout comme le début de la première partie que j’ai rédigé ou la conclusion, ainsi que le plan détaillé, ne sont pas un modèle, juste un exemple.
Introduction
Dans notre vie quotidienne, nous sommes souvent amenés à douter, aussi bien dans nos actes que concernant nos idées1. Douter, dans le langage courant, c’est ne pas être certains de ce que nous remettons en cause2. Or, quand nous disons que nous savons quelque chose, c’est précisément que nous le tenons pour vrai, que nous en sommes sûrs. Doute et savoir semblent donc s’opposer3. En cela, le fait de faire du doute un moyen possible du savoir, ce que présuppose le sujet4, peut apparaître comme surprenant : faut-il douter pour savoir5 ? Être obligé, sur le plan théorique6, de se poser en permanence des questions sur la validité de ce que nous savons semble en effet impossible, puisque la détermination d’un savoir passe précisément par l’élimination de tout doute7. Pour autant8, il nous arrive de croire que nous possédons une vérité alors que nous sommes dans l’ignorance. En cela, douter de la pertinence de nos idées permet de prendre conscience de ce que nous ne savons pas, et de ce qu’il nous faut en conséquence chercher à connaître. Le doute apparaît donc ici comme nécessaire au savoir9, en ce que cet acte de l’esprit10 permet de déterminer ce que nous ne connaissons pas. Comment comprendre alors qu’il semble nécessaire de douter pour savoir, et que ce doute rende en même temps impossible la détermination d’une connaissance11 ?
C’est ce problème que nous nous proposons d’explorer, tout d’abord en nous demandant si l’on peut se passer du doute

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