Peuton obéir librement?
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· L'idée populaire inculque à l'individu que sa liberté se trouve bafouée lorsqu'il se soumet à l'obéissance. Cette soumission est en effet celle qui rappelle amèrement l'idée passée d'esclavage. Il est vrai néanmoins que la condition de liberté se forme lorsqu'il y a absence de contrainte de façon naïve et que l'obéissance est une sorte d'assujetion évidente.
Obéir est une nécessité. Renoncer à la liberté, n’en est, cependant, pas une
Ceux qui obéissent de façon ponctuelle ou temporaire, ceux qui n’obéissent que contraints "par la force des baïonnettes", ceux qui obéissent à un "bon maître", ceux qui sont des "bons élèves", ceux-là ne renoncent pas à la liberté. La contradiction qui peut sembler à première vue exister entre "obéir" et "être libre" n’en est pas une- le véritable paradoxe, c’est plutôt qu’on puisse renoncer à la liberté. Est-ce bien possible de se séparer de ce qui pour beaucoup nous définit entièrement ? Nous avions parlé des "mauvais élèves", qui ne sont pas assez critiques ou attachés à leur indépendance. Existent-ils vraiment, même dans les sociétés où l’obéissance est imposée à des degrés extrêmes, ou n’y a-t’il pas au fond de chacun de nous un "bon élève" déviant
· Les lois regissent les rapports entre les etres. On peut etre libre de penser et de faire ce que l'on veut hors de cette relation aux autres. Dans ce que l'on partage avec les autres, il suffit d'appliquer la formule : la liberté des uns s'arrete là ou commence celle des autres. Si la liberté ne peut s'exprimer dans ces conditions c'est que l'individu est associable ou qu'il vit dans une société tres