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« Phénoménologie de la perception » de Merleau-Ponty

1126 mots 5 pages
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DM de Philospohie
« Phénoménologie de la perception » de Merleau-Ponty

La nature et la culture sont considérés comme indissociables. En effet, la nature humaine est définie comme l'ensemble des traits qui caractérisent le genre humain alors que la culture désigne tout ce qui est de l'ordre de l'acquis et non pas de l'inée. Cela pose comme problème à Merleau-Ponty de savoir en quoi la nature humaine n'est pas purement naturel. Pour cela, il nous expose sa thèse qui dit qu'il est impossible de dissocier, dans l'être humain, le naturel du culturel pusique "Tout est fabriqué et tout est naturel chez l’homme.". Mais, peut-on parler de "nature humaine" sans faire référence à la dimension culturelle de l'être humain ? Cette démonstration dont le ton est didactique est formé en trois temps. Premièrement, dans l'Homme tout est fabriqué, puis dans l'Homme tout est naturel, et enfin dans l'Homme tout est à la fois naturel et culturel.

Tout d'abord, tout est fabriqué chez l'Homme. En effet, est conventionnel pour Merleau-Ponty tout ce qui, en nous, est inventé, relève d’une institution et détermine les conduites culturelles qui caractérisent notre vie spirituelle. De plus, les institutions sont l’ensemble des manières de penser, de sentir et de se comporter (coutumes) qui émanent de la société et s’imposent plus ou moins aux individus. Ensuite, la culture est l’ensemble des traditions, des valeurs, des techniques et des institutions qui caractérisent un groupe humain et sont transmises par éducation. Enfin, le conventionnel en nous serait donc l’ensemble des caractéristiques culturelles, institutionnelles, que nous devons à notre appartenance à une société particulière. En effet, le rire, les pleurs, les cris sont des comportements instinctifs, innés. Par exemple, lorsque nous rions ou pleurons, cela vient naturellement, nous ne

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    Même
 ceux 
qui, 
 comme
 la 
paternité, paraissent 
inscrits 
dans
 le
 corps 
humain
 sont 
en 
réalité 
des 
institutions. 
 Il 
est impossible de
 superposer 
chez 
l’homme
 une première
 couche
 de 
comportements
 que l’on appellerait « 
naturels
 »
 et
 un
 monde
 culturel
 ou
 spirituel
 fabriqué. 
 Tout
 est 
fabriqué et 
tout
 est 
naturel
 chez
 l’homme,
 comme
 on 
voudra 
dire, 
en 
ce….

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  • Faut-il renoncer à l'idée de nature ?
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    humaine s’apparenterait alors à celle de l’humain dénué de toute transformation, dépourvu de toute culture. Par conséquent renoncer à l’idée de nature humaine serait considérer la culture comme ancrée dans l’être humain de sorte qu’il soit vain de tenter d’étudier ce qui n’est pas. Outre la vision d’une absurdité dans cette idée, la question de son abandon se pose également comme celle d’un devoir ou celle d’une nécessité. Considérer qu’il est nécessaire de renoncer à l’idée de nature humaine parce qu’elle ne peut être étudiée se distingue d’observer le renoncement à l’idée de nature humaine comme sain et important pour préserver l’humanité de sa propre nature.….

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