Plan détaillé de la scène de farce, le barbier de séville de beaumarchais
Le Barbier de Séville est une pièce de théâtre écrite par Beaumarchais et jouée pour la première fois le 20 Février 1816. Elle raconte l’histoire du Comte Almaviva, qui, ayant aperçu une jeune femme, en tombe fou amoureux et décide de venir tous les matins de très bonne heure à sa jalousie afin de la voir et de lui parler. Mais pour cela il se déguise afin qu’on ne le reconnaisse pas et ce fait appelé Lindor. Il retrouve son ancien valet Figaro qui va l’aider à conquérir le cœur de la belle Rosine. Or Rosine est sous l’emprise de son tuteur Bartholo qui la séquestre et compte l’épouser. Dans cet extrait de la pièce, Rosine a pu transmettre au Comte une lettre pour lui demander de révéler son identité et ses intentions. Auparavant, Figaro est passer rendre visite a Rosine pour lui faire part de l’amour du Comte pour elle. Entre temps il a donner un sternutatoire à La Jeunesse et un narcotique a l’éveillé, les deux valets de Bartholo. Ce dernier l’a appris et se met fort en colère. La spécificité de cette scène se trouve dans l’emploi du comique qui permet de tourner en dérision la scène. En quoi cette scène relève t-elle d’une scène de farce et comment perçoit-on la tyrannie de Bartholo à travers son ridicule ? Tout d’abord nous montrerons en quoi cette scène est une scène de farce puis comment Bartholo fait paraître une certaine tyrannie envers ses valets.
I- Un scène de farce
1) Un comique de mots
-Emploi des points de suspension dans les didascalies, ce qui montre que les répliques sont coupées par les bâillements ou éternuements des valets. « Moi…je m’entends ! … » Ligne 201. -Emploi des verbes conjugués au participe présent « en baillant », « éternuant », « sort en éternuant », « « arrive en baillant ». Qui montre que les bâillements et éternuements sont simultané au dialogue ce qui la scène drôle. -Ces coupures entraines ensuite des répétitions dans leurs phrases, «