Plan dépénalisation de la drogue
Introduction :
Le développement florissant de l’économie de la drogue au niveau international. Bénéfices du commerce des drogues représentent 300 à 500 milliards de dollars pour l’ensemble de la planète Développement du " narcotrafic. L’information statistique sur les drogues et les toxicomanies et des organisations mafieuses qui intensifient leurs liens avec les secteurs officiels de l’économie, de la finance et de l’activité politique.
Ce développement permet de s’interroger sur la stratégies de contrôle de ce trafic, des raisons de l’utilisation de ces produits ainsi que de l’efficacité de notre dispositif juridique, sur la confrontation des théories en présence sur la définition, la gestion et les perspectives de nos sociétés face aux questions de l’utilisation des produits psychotropes (Psychotrope: toute substance d’origine naturelle ou synthétique qui peut, par son action sur le système nerveux central, modifier l’activité mentale, les sensations, le comportement. On utilise également les termes de substance psychoactive ou substance modificatrice de conscience. Ces termes ont l’avantage de regrouper sous une même catégorie conceptuelle toutes les substances psychoactives, telles que l’alcool, le tabac, mais aussi les médicaments psychotropes (tranquillisants) et les " drogues ", sans distinction a priori entre substances licites ou illicites).
I : La thèse prohibitionniste Principe légal en France : loi du 31 décembre 1970 : réprime la consommation personnelle de stupéfiants.
La loi de 1970 a défini les drogues à la fois comme trouble mental et atteinte à l’ordre public, et a trouvé dans la pénalisation le moyen essentiel de promouvoir une politique de santé publique. Donc le drogué est celui auquel on doit rappeler la norme civique, à défaut, il ne peut être que soigné ou puni. Le fondement moral joue depuis toujours un rôle considérable dans l’établissement des régimes de prohibition.
A – L’abstinence