Plan détaillée d'une dissertation sur une citation de paul bénichou (phèdre)
Paul Benichou
Dans Morales du grand siècle, Paul Benichou exprime les fondements de la passion dans les pièces de Racine. En effet, il écrit : "Le propre de la passion telle que la conçoit Racine est qu'elle tend à posséder d'abord celui qui l'éprouve; elle est la négation de la liberté, la réfutation vivante de l'orgueil."
L'étymologie du mot "passion" désigne celui qui subit. En nous basant sur notre lecture de Phèdre, nous pourrons voir que ceci est partiellement vrai. Mais le personnage passionné n'apporte-t-il pas lui aussi la douleur aux autres?
Dans sa préface, Racine écrira notamment : "Les passions n'y sont présentées aux yeux que pour montrer tout le désordre dont elles sont la cause."
C'est pour cela que nous verrons que la passion est incontournable, elle est récurrente, puis ses expressions destructrices et enfin l'anéantissement du "superbe".
I / La passion récurrente.
1 / La malédiction de Phèdre.
Rancune ancienne de Vénus pour la famille de Phèdre. V 306 : "C'est Vénus toute entière à sa proie attachée".
Le personnage de Phèdre se sent persécutée donc la passion illégitime qu'elle ressent est une punition.
2 / la faiblesse humaine par rapport à la passion.
Paradoxalement, l'home a une part de responsabilité dans ce qu'il lui arrive. Mai sil n'est pas toujours doué dans les pièces de Racine, d'une volonté suffisante pour résister à la passion.
V 1301/1302 : "La faiblesse aux humains n'est que trop naturelle, Mortelle, subissez le sort d'une mortelle."
3 / La rhétorique d'Oenone et de Théramène.
De plus, même si les personnages de Phèdre et d'Hyppolite veulent échapper à leur passion, l'art oratoire d'Oenone et les conseils de Théramène les y plongent inévitablement.
Leur passion ne peut être éteinte.
V114 /115 : "Ah! Seigneur, si votre heure