Principe de peter
N’y a-t-il donc pas d’exceptions au Principe ? Aucun moyen d’en échapper ?
Hélas, non !
Cependant, l’auteur nous expose quelques exceptions apparentes qui se présentent comme suit :
La sublimation percutante : une pseudo-promotion, destinée à tromper les gens qui ne font pas partie de la hiérarchie, pour camoufler l’erreur qu’était la précédente promotion. Elle permet également de se débarrasser des gêneurs sans les licencier.
L’arabesque latérale : dans ce cas là il n’y a pas de promotion, parfois pas même d’augmentation juste un nouveau titre plus ronflant et un bureau à l’écart.
L’inversion de Peter : Ce comportement est l’automatisme professionnel, on le retrouve dans les entreprises où la compétence d’un employé est déterminée non par le public, mais par son supérieur hiérarchique qui se fie à des valeurs abstraites (comme le respect du règlement) pour le juger.
L’automate professionnel obéit toujours et ne décide jamais. Jugé compétent par ses supérieurs, il gravira la hiérarchie jusqu’à se retrouver à un poste où il devra prendre des décisions. Il trouvera là son niveau d’incompétence.
La défoliation hiérarchique : La super-compétence aboutit souvent au renvoi, parce qu’elle bouleverse la hiérarchie, alors que le premier commandement de la vie hiérarchique implique le maintien de celle-ci contre tout.
Beaucoup d’embauches sont maintenant soumises à des tests d’aptitude. Les résultats de ces tests sont appelés «profils», et schématisés par une représentation